The Morning Star-Le dictateur emprisonné pour les meurtres du régime

Le dictateur emprisonné pour les meurtres du régime

Vendredi 23 Octobre 2009

Traduit de l’anglais par Marc Harpon pour 26 Jullet 1953

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Le dernier dictateur de l’Uruguay, Gregorio Alvarez a été condamné à 25 ans de prison pour 37 meurtres commis pendant le régime militaire subi par la nation en 1973-1985.

La détention de M; Alvarez par les autorités urugyaennes remonte à 2007, un pas en avant que les groupes de défense des droits de l’homme ont salué comme historique.

Il était accusé d’avoir joué un rôle majeur dans la disparition de dizaines de prisonniers politiques uruguayens, caoturés chez le voisin Argentin et secrètement ramenés chez eux dans le cadre de l’Opération Condor, soutenue par les Américians, lors de laquelle les régimes de droite à travers l’Amérique du Sud ont coopéré pour écraser les organisations de gauche.

Bien que commandant en chef de l’armée de 1978 à 1979 et président de fait de la fin 1980 jusqu’à peu avant la restauration de la démocratie, M. Alvarez a toujours nié avoir eu connaissance des disparitions.

Mais l’accusation a avancé qu’il a du être en position de savoir ce qui est arrivé aux prisonniers politiques.

Il n’était pas au tribunal Jeudi, pour raisons de santé. Mais lors d’une précédente apparition, il a levé ses mains menottées et dit à la cour qu’il pensait qu’il « mourrait en prison ».

L’avocat de l’accusation, Oscar Lopez Goldaracena a qualifié le verdict de « pas en avant très important dans la clarification » du passé de l’Uruguay.

La femme de M. Alvarez, Rosario Flores, a protesté contre la longueur de la condamnation et affirmé que cela avait été orchestré pourraisons politiques avant l’élection présidentielle de dimanche.

Elle a demandé à savoir quelles preuves pouvaient exister « et où sont les corps ».

Le juge a également condamné le capitaine de marine Juan Larcebeau à 20 ans de prison pour 29 meurtres liés à des transferts clandestins de prisonniers en 1978.

Suivant une commission de familles de détenus et disparus, envrion 150 puruguayens ont disparu lors des vols secrets depuis l’Argentine à la fin des années 1970 et 29 personnes de plus ont disparu en Uruguay même.

Le Préisdent Uruguyaen, Tabare Vasquez [l’article date d’avant l’élection présidentielle de dimanche dernier, ndt] a fait des poursuites concernant les droits de l’homme une priorité de son mandat et les tribunaux, enhardis, ont détenu un certain nombre de suspects ces dernières années.

Parmi eux, il y a Juan Maria Bordaberry, le premier chef du gouvernement dominé par l’armée.

L’élection présidentielle de l’Uruguay doit se tenir dimanche et le favori est l’ancien guerillero et socialiste convaincu Jose « Pepe » Mujica. M.Mujica s’est deux fois échappé de prison durant la dictature de douze ans qu’a connu le pays.« En Uruguay, la maladie congénitale de la gauche- un manque d’unité- peut être vaincue », a-t-il déclaré, tandis qu’il fermait sa campagne dans la capitale mercredi.

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