L’Humanité-Uruguay. José Mujica aux portes du succès

octobre 27, 2009

JoseMujica

Le candidat du Frente amplio a dominé, dimanche, 
le premier tour de la présidentielle. Le 29 novembre, l’ex-guérillero affrontera Alberto Lacalle (droite).

Il n’aura manqué que 18 041 suffrages à José « Pepe » Mujica pour l’emporter dès le premier tour. Dimanche, le candidat de gauche du Front élargi (Frente amplio, FA) est arrivé largement en tête de l’élection présidentielle uruguayenne avec 47,49 % des voix. Si l’ex-guérillero des Tupamaros ne parvient pas égaler le score de son prédécesseur du FA, Tabaré Vazquez, en 2004 (50,7 %), il devance de presque un demi-million de voix son principal concurrent de droite, et ancien président soupçonné de corruption, Luis Alberto Lacalle, du Parti national (PN), qui enregistre 28,53 % des suffrages.

Arrivé en troisième en position, le Parti colorado (PC), indéboulonnable formation de droite jusqu’aux précédentes élections générales, ne réunit que 16,66 % des voix. Son candidat, Pedro Bordaberry, fils du dictateur, a aussitôt annoncé qu’il votera le 29 novembre prochain, lors du second tour, pour Lacalle dans l’espoir de faire barrage à « Pepe », comme le surnomment affectueusement les Uruguayens. Dimanche soir, devant des milliers de sympathisants du Frente, le candidat de gauche leur a demandé de « se donner », trente jours encore. « Ce n’est pas une lutte des super-héros ou des phénomènes. C’est la cause d’un peuple, une cause collective, d’engagement. Aucun type ne peut offrir la prospérité à une société (…). La prospérité, nous allons tous la gagner », a-t-il exhorté, en parlant « peuple » comme à son habitude.

Le ralliement, sans surprise, du Parti colorado au Parti national – une alliance historique leur a permis de vampiriser la vie politique uruguayenne depuis l’indépendance du pays en 1825 jusqu’en 2004 – ne devrait pas venir bousculer une tendance hyperfavorable à Mujica pour le second tour. Les 2,43 % du candidat du Parti indépendant, Pablo Mieres, qui ne donnera pas de consigne de vote, ne changeront pas non plus la donne. L’enjeu pour le FA est de conserver son électorat mobilisé.

Les Uruguayens ont également renouvelé l’Assemblée et le Sénat, octroyant au Front élargi une nette majorité dans les deux chambres mais en deçà des résultats obtenus en 2004 (voir encadré). Deux référendums – sur le vote des citoyens résidant à l’étranger et sur l’impunité des auteurs des crimes commis sous la dictature – figuraient aussi sur la feuille de route des électeurs mais n’ont pas obtenu les suffrages requis (50 %) pour modifier la législation en vigueur (voir ci-dessous). Des résultats décevants pour la gauche qui les avaient soumis à consultation populaire, faute de vouloir le faire par voie parlementaire.

En 2004, la victoire dès le premier tour de Tabaré Vazquez avait constitué une rupture dans l’histoire politique de l’Uruguay. Pour la première fois, la gauche parvenait à se hisser au pouvoir, mettant la droite omnipotente jusqu’alors en échec. Cinq ans plus tard, l’essai est en passe d’être transformé. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si « Pepe » Mujica a constamment mis en avant le bilan de son prédécesseur  : un PIB en hausse de 35,4 %, une augmentation de 100 % des exportations, un taux de chômage à 7 % (contre 13 % en 2004), des salaires en hausse moyenne de 30 %, etc. Ce qui n’a pas empêché la coalition du Frente de se diviser sur les orientations jugées trop libérales de Vazquez en matière de politique économique étrangère. Répondre aux contradictions internes et accélérer les réformes sociales, comme le demande l’électorat du FA, constituent deux défis de taille pour « Pepe » Mujica s’il est élu président le 29 novembre.

Cathy Ceïbe

The Morning Star-Le dictateur emprisonné pour les meurtres du régime

octobre 27, 2009

Le dictateur emprisonné pour les meurtres du régime

Vendredi 23 Octobre 2009

Traduit de l’anglais par Marc Harpon pour 26 Jullet 1953

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Le dernier dictateur de l’Uruguay, Gregorio Alvarez a été condamné à 25 ans de prison pour 37 meurtres commis pendant le régime militaire subi par la nation en 1973-1985.

La détention de M; Alvarez par les autorités urugyaennes remonte à 2007, un pas en avant que les groupes de défense des droits de l’homme ont salué comme historique.

Il était accusé d’avoir joué un rôle majeur dans la disparition de dizaines de prisonniers politiques uruguayens, caoturés chez le voisin Argentin et secrètement ramenés chez eux dans le cadre de l’Opération Condor, soutenue par les Américians, lors de laquelle les régimes de droite à travers l’Amérique du Sud ont coopéré pour écraser les organisations de gauche.

Bien que commandant en chef de l’armée de 1978 à 1979 et président de fait de la fin 1980 jusqu’à peu avant la restauration de la démocratie, M. Alvarez a toujours nié avoir eu connaissance des disparitions.

Mais l’accusation a avancé qu’il a du être en position de savoir ce qui est arrivé aux prisonniers politiques.

Il n’était pas au tribunal Jeudi, pour raisons de santé. Mais lors d’une précédente apparition, il a levé ses mains menottées et dit à la cour qu’il pensait qu’il « mourrait en prison ».

L’avocat de l’accusation, Oscar Lopez Goldaracena a qualifié le verdict de « pas en avant très important dans la clarification » du passé de l’Uruguay.

La femme de M. Alvarez, Rosario Flores, a protesté contre la longueur de la condamnation et affirmé que cela avait été orchestré pourraisons politiques avant l’élection présidentielle de dimanche.

Elle a demandé à savoir quelles preuves pouvaient exister « et où sont les corps ».

Le juge a également condamné le capitaine de marine Juan Larcebeau à 20 ans de prison pour 29 meurtres liés à des transferts clandestins de prisonniers en 1978.

Suivant une commission de familles de détenus et disparus, envrion 150 puruguayens ont disparu lors des vols secrets depuis l’Argentine à la fin des années 1970 et 29 personnes de plus ont disparu en Uruguay même.

Le Préisdent Uruguyaen, Tabare Vasquez [l’article date d’avant l’élection présidentielle de dimanche dernier, ndt] a fait des poursuites concernant les droits de l’homme une priorité de son mandat et les tribunaux, enhardis, ont détenu un certain nombre de suspects ces dernières années.

Parmi eux, il y a Juan Maria Bordaberry, le premier chef du gouvernement dominé par l’armée.

L’élection présidentielle de l’Uruguay doit se tenir dimanche et le favori est l’ancien guerillero et socialiste convaincu Jose « Pepe » Mujica. M.Mujica s’est deux fois échappé de prison durant la dictature de douze ans qu’a connu le pays.« En Uruguay, la maladie congénitale de la gauche- un manque d’unité- peut être vaincue », a-t-il déclaré, tandis qu’il fermait sa campagne dans la capitale mercredi.

Classiques progressistes- Les Problèmes économiques du socialisme en URSS, première partie.

octobre 27, 2009

 

 

 

 

Dans cette rubrique, il s’agira de faire découvrir certains grands textes de notre tradition politique. Le but ne sera pas de les commenter, c’est-à-dire de se livrer à une libre expression autour du texte, mais de les expliquer, ce qui revient à se soumettre à l’extrait retenu pour s’efforcer de pénétrer dans son coeur. Les extraits proposés et le travail auquel ils dobnnent lieu n’ont de sens qu’en tant qu’invitation à la lecture des oeuvres éclectiques du progressime, de Robespierre à Mao, de Marti à Fidel, de Rousseau à Jaurès, de Bakounine à Kollontaï, de Marx à Sweezy ou G.A. Cohen. Inviter à lire un auteur, faut-il le préciser, ne revient pas à cautionner la totalité de son parcours théorique et pratique, où d’inévitables erreurs, voires d’inexorables fautes, voisinnent des succès immenses et des actions vertueuses.

 

 

Texte 1 :

 

Si l’on fait abstraction des processus astronomiques, géologiques et quelques autres analogues, où les hommes, mêmes s’ils connaissent les lois de leur développement, sont véritablement impuissants à agir sur eux, ils sont en maintes occasions loin d’être impuissants quant à la possibilité d’agir sur les processus de la nature. Dans toutes ces circonstances les hommes, en apprenant à connaître les lois de la nature, en en tenant compte et en s’appuyant sur elles, en les appliquant avec habileté et en les exploitant, peuvent limiter la sphère de leur action, imprimer aux forces destructives de la nature une autre direction, les faire servir à la société.

Prenons un exemple parmi tant d’autres. Aux temps anciens, on considérait les débordements des grands fleuves, les inondations, la destruction des habitations et des cultures, comme un fléau contre lequel les hommes étaient impuissants. Mais avec le temps, avec le progrès des connaissances humaines, les hommes ayant appris à construire des barrages et des centrales hydrauliques, on a trouvé moyen de préserver la société du fléau des inondations qui paraissaient autrefois inéluctables. Bien plus : on a appris à museler les forces destructives de la nature, à les dompter pour ainsi dire, à faire servri la puissance des eaux à la société et à l’exploiter pour irriguer les champs, pour obtenir de l’énergie électrique.

Est-ce à dire que l’on ait par là même aboli les lois de la nature, les lois de la science, que l’on ait créé de nouvelles lois de la nature,d e nouvelles lois de la science? Evidemment non. La vérité est que toutes ces mesures tendant à prévenir l’actiond es forces destructives de l’eau et à l’exploiter dans l’intérêt de la société sont prises sans que les lois de la science soient le moins du monde violées, changées ou abolies, sans que de nouvelles lois de la science soient crées. Au contraire, totues ces mesures sont prises sur la base exacte des lois de la nature, la moindre atteinte à ces lois amèn,erait la désorganisation, l’échec de ces mesures.

Il faut en dire autant des lois de l’économie politique, -qu’il s’agisse de la péridoe du capitalisme ou de la période du socialisme. Là aussi, comme dans les sciences de la nature, les lois du développement économique sont des lois objectives reflétant les processus du développement économique qui s’opèrent indépendamment de la volonté des hommes. On peut découvrir ces lois, les connaître et, s’appuyant sur elles, les exploiter dans l’intérêt de la société, imprimer une autre direction à l’action destructrice de certaines lois, limiter la sphère de leur action, laisser le champ libre aux autres lois qui se fraient un chemin, mais on ne peut les détrurie ou créer de nouvelels lois économiques.

 

 

Joseph STALINE, Les Problèmes économiques du socialisme en URSS, trad. Françoise Sève, in STALINE, Textes 2, Messidor/Editions sociales, 1983, pp.198-199.

 

 

Première partie : Formulation du problème et explication du premier paragraphe

 

 

Une loi s’entend comme une règle générale décrivant ou prescrivant un ordre des choses. Quand une loi prescrit, les infractions sont possibles, comme c’est le cas lorsqu’un délit ou un crime cotnrevient aux lois politiques. En revanche, quand une loi décrit son objet de façon adéquate, seuls peuvent se propduire les écarts prévus par cette loi elle-même et qui, par conséquent ne peuvent pas être à proprement parler des exceptions.

Autrement dit, la seule façon d’enfreindre les lois descriptives que révèlent les sciences serait de les changer totalement, c’est-à-dire de les abolir, ou partiellement, c’est-à-dire de les altérer. Or, il paraît absrude de penser que les hommes puissent changer des lois qui leurs sont antérieures et supérieures parce que la mesure où la nature qu’elles décrivent les comprend et les contient. Cependant,  il n’est pas non plus conforme aux lois naturelles que les hommes volent et, pourtant, ils le font grâce à la technique. Par conséquent, la question se pose de savoir si les lois objectives que décrivent les sciences sont susceptibles d’altération ou d’abolition. C’est à cette question que Staline se propose d’apporter une réponse dans l’extrait retenu des Problèmes économiques du socialisme en URSS.

Dans un premier moment, Staline propose une réponse à la question de savoir si la technique humaine est ou non en mesure d’ « agir sur les processus de la nature ». Dans une seconde étape, il se demande en quoi cette action consiste, en une abolition ou en une acceptation volontaire des lois des sciences naturelles : la technique libère-t-elle les hommes de l’empire des lois naturelles? Enfin, dans underneir moment, il se sert de l’analogie entre els sciences de la nature et les sciences de l’homme pour conclure que, même dans ces dernières, les lois ne sotn pas susceptibles d’altération.

 

 

Dans un premier moment, Staline avance que, par la technique, les hommes sont en mesure d’ »agir sur les processus de la nature ».  Par « processus », il faut entendre une suite d’événements qui se développe dans le temps, telle que les événements antérieurs causent les postérieurs. La question est ainsi de savoir si l’homme peut intervenir dans une chaîne causale naturelle pour en orienter le cours à son profit.

A cette question, il semble falloir répondre par la négative, pour ce qui est des processus se déroulant hors de notre portée matérielle comme  l’ont été, durant des millénaires, ceux qui affectent les corps célestes, que Staline évoque à juste titre lorsqu’il parle de « faire abstraction » des « processus astronomiques ». Il en va de même également des phénomènes géologiques tels que les tremblements de terre, dont le mécanisme, élucidé, n’a pas encore permis de les contrôler. Mais que certaines chaînes causales soient hors de la portée des hommes n’implique pas que toutes le soient.

C’est pourquoi Staline peut affirmer que les hommes «sont en maintes occasions loin d’être impuissants quant à la possibilité d’agir sur les processus de la nature « . Par exemple, dans la partie de l’univers que l’on peut nommer sublunaire, par opposition au monde supralunaire des processus astronomiques, la domestication de la vapeur a pu permettre les progrès de l’industrie humaine au cours du dix-neuvième siècle.

Soit une machine à vapeur. La conception d’une telle machine suppose la connaissance de la température d’ébulition de l’eau ou encore la connaissance des propriétés de matériaux capables de résister à la pression de la vapeur. Ces propriétés des matériaux sont génériques, en ce sens qu’elles valent pour tout matériau du genre considéré. Il en va de même pour les prpriétés de l’eau : toutes choses étant égales par ailleurs, l’eau ne change pas de température d’ébulition. Par conséquent, les propriétés des corps naturels que l’on doit connaître pour concevoir une machine à vapeur sont des lois de la nature dont les lois des sciences naturelles sont le reflet dans l’esprit humain. La connaissance de ces lois permet alors de provoquer, en temps utile, la transformation de l’eau en vapeur afin de servir aux fins qu’on lui assigne, comme par exemple faire tourner une meule ou avancer une locomotive.

Par conséquent, le processus naturel des changements d’états de la matière subit l’action technique des hommes, puisqu’il est, dans le cas de la vapeur, provoqué par cette action. En d’autres termes, les hommes peuvent agir sur les sprocessus naturels au point de savoir même les provoquer à volonté. C’est pourquoi se pose maintenant la question de savoir si, par la technique, les hommes ne se sont pas tout simplement libérés de la domination de la nature, pour former un empire dans un empire.

 

 

Venezuelanalysis- Les politiques du gouvernement font que les vénézuéliens mangent bien

octobre 27, 2009

mercal-fidelvasquezLes politiques du gouvernement font que les vénézuéliens mangent bien

Publié le 22 Octobre 2009 par Tamara Pearson- Venezuelanalysis.com

Traduit de l’anglais par Marc Harpon Pour 26 Juillet  1953.

Mérida, le 21 Octobre 2009 (Venezuelanalysis.com)

Selon la directrice de l’Institut National de la Nutrition, Marilyn Di Luca, les vénézuéliens consomment 2790 calories par jour, légèrement plus que les 2700 calories que la Food and Agricultural Organisation [Orgasiation pour l’Alimentation et l’Agriculture, ndt] (FAO° de l’ONU suggère comme l’apport journalier indispensable.

La malnutrition a diminué, passant de 21% il y a onze ans à 6% aujourd’hui, grâce aux politiques agricoles et aux politiques de distribution de nourriture du gouvernement, a déclaré Di Luca.

Elle a déclaré que le Venezuela se classe sixième en Amérique Latine pour le plus bas taux de carences nutritives chez les enfants, avec Cuba, le Mexique, le Brésil et l’Argentine classés au-dessus de lui.

Di Luca a déclaré que les succès en matière de nutrition sont dus à la planification sociale. « En ce moment, un lan de récolte et de stockage est mené…De même, le programme bolivarien du Ministère de l’Éducation est en train d’apprendre aux enfants à manger la nourriture produite ici et qui nous relie à nos origines. De plus, les gens de la Mission Culturelle [un programme social] sont dans la rue pour relier la nourriture et la nutrition aux valeurs socialistes »

« Par ailleurs, le gouvernement a développé une plate-forme structurelle avec la Corporation Agraire Vénézuélienne (CUA° qui a un gigantesque système de 59 usines de traitement des aliments », a déclaré le Vice Ministre pour la Politique Alimentaire du Venezuela, Rafael Coronado.

Le financement des producteurs par le gouvernement est passé de 268 millions de bolivars  en 1998 à 20 milliards de bolivars (9,3 milliards de dollars) cette année, selon le Vice Ministre pour l’Économie Agraire, Richard Canan.

Canan a avancé que le gouvernement a changé d’attitude  envers la production. Là où les gouvernements antérieurs pensaient qu’il était moins cher d’importer la nourriture, le gouvernement actuel, à travers des transferts de technologie, des accords internationaux, et des financements, est en train de promouvoir une production plus locale.

Pour améliorer la distribution de nourriture et le contrôle de sprix, la compagnie gérée par l’État PDVAL (Producteur et Distributeur de Nourriture Vénézuélien) vend de la nourriture à des prix régulés par le gouvernement et fournit des milliers de cafeterias publiques qui offrent des repas gratuit aux plus nécessiteux.

Depuis leur fondation en 2003, les marchés MERCAL gérés par l’Etat vendent de la nourriture à des prix subventionnés à presque toutes les communautés à travers la nation, parfois jusqu’à 40% moins cher que les prix régulés.

EN plus des marchés MERCAL permanents, le gouvernement et les conseils municipaux organisent des points de distribution alimentaire MERCAL temporaires dans des lieux centraux et reculés à travers le pays. Samedi dernier, MERCAL avait 3116 tonnes de nourriture à vendre dans 779 points de distribution.

Le représentant de la FAO au Venezuela, Francisco Arias, a déclaré que le Venezuela a suivi de près les recommandations de la FAO. « Renforcer les réseaux tels que MERCAL, PDVAL et les cafétérias publiques, mais aussi promouvoir la production alimentaire locale, est précisément la stratégie que la FAO a promue pour affronter l’insécurité alimentaire » a-t-il déclaré.

The Morning Star-Les chats obèses de retour pour plus encore

octobre 20, 2009

Paul Haste, Journaliste Industriel, Jeudi 15 Ocotbre 2009

Traduit de l’anglais par Marc Harpon pour 26 Juillet  1953

De riches banquiers sont venus chapeau bas vers le gouvernement jeudi, pour encore un autre sauvetage multimilliards, bien que les chats obèses que sont les cadres dirigeants de la City se vantent d’envisager de balancer les bonus de Noël.

Les patrons de la Lloyds Bank, qui appartient à 43% au contribuable, sont en position de recevoir une aumône d’Etat de 5 milliards de livres, après avoir plaidé avec le Chancelier Alistair Darling pour aider la banque à échapper au coût de la combine d’assurance des actifs toxiques du gouvernement.

Les banquiers demandent une énorme injection de liquide appartenant au contribuable, en dépit du fait qu’ils ont déjà été tirés d’affaire à hauteur de 17 milliards de livres l’année dernière, après que leurs paris imprudents de la City ont aidé à mener dans le mur le système financier style casino du capitalisme.

La demande vient alors que les banquiers d’investissement de Goldman Sachs ont célébré Noël en avance après avoir appris que dix incroyables milliards seraient payés sous formes de salaires gonflés et de bonus cette année.

Les chiffres de Sachs se sont ajoutés à un butin surprenant de dix-sept milliards fait par les cadres de JP Morgan, qui a été révélé Mercredi.

Anticipant la crise du retour des profits massifs des banquiers, le directeur général de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein- qui a ratissé plus de 100 millions en salaires et avantages pour lui-même durant les cinq dernières années- a insisté sur le fait que ses cadres dirigeants étaient « douloureusement conscients de l’importance du fait d’être une force pour le bien ».

Mais le secrétaire général de TUC, Brendan Barber a rendu ses coups à l’avidité des banquiers, insistant sur le fait que le gouvernement « devrait maintenant abandonner tout espoir qu’il puisse y avoir un plafond volontaire des bonus et commencer à explorer des solutions basées sur les impôts et la régulation légale. »

« Parce que même après le plus gros crash financier depuis des décennies, la City ne peut clairement pas rompre sa dépendance aux bonus irresponsablement élevés », a-t-il dit.

Le Président du Left Economics Advisory Panel, John McDonnell, membre du Parlement, demandant une « action décisive » des ministres, a lancé la nouvelle que les banquiers de Goldman Sachs s’étaient déjà récompensés d’une énorme augmentation de 46% de leur paye cette année.

« Le gouvernement doit s’attaquer à ce niveau inacceptable de cupidité complaisante- et le retour de la culture du bonus dans la ville de Londres »,  a-t-il déclaré.

M. McDonnell a signalé que, déjà, les Membres Travaillistes du Parlement renouvelaient leur appel au Chancelier de mettre un terme au « niveau obscène des bonus ».

« Après une année où des milliards de fonds publics ont supporté la totalité du système financier, il y a plus que jamais des raisons pour que les contribuables aient leur part- mais au lieu de cela nos services publics vitaux sont menacés par des coupes et des privatisations », a-t-il ajouté.

La demande d’aller plus loin dans le sauvetage par les cadres dirigeants de Lloyds a aussi fait l’objet de critiques de la part de Richard Murphy, de la campagne Tax Justice, qui a déclaré franchement que « c’est de la démence ».

« L’Etat se voit demander de financer le retrait de la Llyod du cadre des garanties d’Etat, de façon à ce qu’elle puisse payer des bonus sans retenue. Il y a une réponse en un mot à ça : Non » a-t-il insisté.

Venezuelanalysis- Le Venezuela nationalise l’Hôtel Hilton

octobre 16, 2009

par Tamara Pearson-Venezuelanaylis.com, 15 Octobre 2009

Traduit par Marc Harpon pour 26 Juillet 1953

Merida, 15 Octobre 2009 (Venezuelanaysis.com)- Le gouvernement vénézuélien a nationalisé le Hilton Suites et ses biens, situés sur l’île de Margarita, une destination touristique locale et internationale populaire.

La nationalisation ou « acquisition forcée » a été faite par décret présidentiel et annoncée dans le bulletin officiel du gouvernement vendredi.

L’hôtel nationalisé a 280 chambres, 210 suites, le plus grand casino de l’île, une grande piscine, des boutiques, des restaurants, des salles de réunion et une zone de littoral voisine de 26 000 mètres carrés.

Chavez a dit que la nationalisation était une partie du projet du gouvernement de sauver le tourisme du pays et de faire progresser l’économie. Il a dit que le secteur touristique est exploité par des compagnies, dont une majorité sont possédées par l’étranger, au détriment du peuple.

Le décret dit que l’hôtel et ses infrastructures sont « indispensables pour accroître le tourisme social et le tourisme de masse sur [l’île de Margarita] » et la nationalisation de l’hôtel va aider à « promouvoir le développement socio-économique », ainsi qu’à générer des emplois, à former des gens dans le tourisme, et à impliquer la communauté dans le secteur touristique.

L’hôtel appartenait à Inversiones Pueblamar et Desarrololos MBK, compagnies qui se noient dans des procès avec la direction de la Banque, d’après le gouvernement.

L’hôtel et toutes ses infrastructures seront administrés par le Ministère du Tourisme et la compagnie d’Etat Venezuela Tourisme (Venetur). Le contrat de 20 ans du Hilton avec l’Etat a également expiré hier.

Le Ministre du Tourisme, Pedro Morejon, a dit que l’hôtel continuerait à fonctionner normalement et que tous ses travailleurs continueraient dans leur position actuelle, avec le même accord salarial. Il a également annoncé la création d’un centre de formation pour le tourisme dans l’hôtel.

Hilton Worldwide dans une réaction à la nationalisation par  communiqué de presse, a dit qu’ils évalueraient la proportion dans laquelle la mesure affecte leurs intérêts, et si l’hôtel nationalisé « est encore un membre du système Hilton et accueille ses clients avec le même niveau de service qu’ils dont ils ont toujours joui.»

L’hôtel était le lieu du Sommet Amérique-Afrique du Sud en Septembre.

En mars de cette année, le gouvernement et Venetur ont également pris le contrôle de l’Hotel Maremares, un hôtel d’Etat qui était entre les mains d’une compagnie privée qui l’avait laissé se détériorer. Venetur possède et dirige actuellement 8 hôtels à travers le pays.

James Suggett- La communauté Indigène Yukpa du Venezuela attaquée. Deux morts suite à l’attribution de terres

octobre 16, 2009


James Suggett-Venezuelanalysis, 14 Octobre 2009,

Traduit de l’anglais par Marc arpon pour 26 Juillet  1953


Merida, le 14 Ocotbre 2009 (Venezuelaanalysis.com)-Mardi, un jour après que le gouvernement a attribué plus de 40 000 hectares de terres à des communautés indiègnes Yukpa dans le Nord-Ouest du Venezuela, des assassins ont attaqué le chef de la communauté Yukpa et militant des droits des indigènes Sabino Romero, tuant deux personnes et en blessant au moins quatre.

Le gendre de Romero, Ever Garcia, et une jeune Yukpa enceinte ont été abattus durant l’attaque. Romero a reçu trois blessures par balles et est actuellement à l’hôpital dans un état stable, suivant ce que rapporte la communauté. La fille de Romero, sa petite-fille et son neveu ont aussi été hospitalisés avec des blessures par balles, et sont maintenant à l’hôpital dans un été stable.

Romero était l’un des multiples chefs Yukpa qui ont mené des occupations l’année dernière pour exiger que le gouvernement paye des indemnités aux propriétaires privés et transfère la terre aux Yukpa sous forme de propriété collective, conformément à la Constitution venezuelienne et les lois sur les droits des indigènes promulguées par le gouvernement du Président Hugo Chavez.

Puisque les occupations de terres ont commencé en juillet 2008, les communautés Yukpa impliquées ont été  sujettes à des menaces de mort et à des attaques par des voyous qu’on suppose employés par les gros propriétaires terriens et leurs alliés au sein des gouvernements locaux.

En Août 2008, le propiétaire terrien Alejandro Vargas a participé à une attaque contre la communauté de Romero, durant laquelle le père de Romero, un aîné de la communauté vieux de plus de cent ans, a été passé à tabac et tué.

Vargas, un éleveur de bétail, essayant de justifier son raid meurtrier contre les Yukpas, a accusé Roemro d’avoir volé plusieurs têtes de bétail. Suivant les victimes de l’attaque, il a également clamé à une occasion avoir payé des pots-de-vin à des autorités légales locales pour être protégé des poursuites.

Les Yukpas ont rapporté les attaques à la police locale, qui a dit qu’une enquête était ouverte, mais aucun suspect n’a été arrêté.

La Garde Nationale maintient une présence lourde et le gouvernement projette de construire une nouvelle base militaire dans la zone frontalière à la population éparse, riche en gisements de charbon et affectée par le débordement de réfugiés, de guerilleros insurgés, et de paramilitaires de la guerre civile en Colombie.

Romero et d’autres chefs Yukpas alliés à lui sont ouvertement opposés à l’attribution des terres donnée par le gouvernement lundi. Ils disent que le gouvernement n’a pas effectivement consulté les communautés Yukpas à propos de la délimitation appropriée des terres Yukpa, et au contraire a rabotté le territoire Yukpa pour protéger de gros propriétaires terriens, préserver l’accès aux gisements de charbon, et préserver de l’espace pour la base militaire dans la région. Cependant, plusieurs autres chefs Yukpas se sont alliés avec la Ministre des Affaires Indigènes, Nicia Maldonado et ont soutenu le projet du gouvernement concernant les terres indigènes et leur délimitation.

Des logements et des crédits accordés aux indigènes le 12 Octobre

En plus des titres de propriétés délivrés le 12 ocotbre, en célébration du jour de Colomb, que le gouvernement de Chavez a officiellement renommé, jour de la Résistance Indigène en 2004, le gouvernement a également donné des maisons, des véhicules de transport et divers micro-crédits à des communautés indigènes semi-rurales dans les Etats d’Amazonas, de Bolivar, d’Anzoategui et de Zulia.

Le Ministre de l’Education, Hector Navarro, et le Ministre de l’Agriculture et des Terres, Elias Jaua ont assisté à l’inauguration d’une école primaire publique bilingue dans l’Etat d’Anzoategui, où les communautés indigènes seront en mesure d’étudier et d’apprendre en Espagnol aussi bien que dans leur langue maternelle.

Dans la région de l’Amazone, le Chef de Cabinet du Président, Luis Reyes, a visité une communauté d’approximativement cent familles Piaroa, qui ont reçu de petites maisons au design uniforme de subburbs, construites par le gouvernement. Le gouvernement a aussi donné à la communauté des véhicules pour transporter des fruits de leur ferme jusqu’au marché. Dans les années précédentes, la communauté a reçu des crédits pour construire une usine de condtionnement des fruits et une station de radio, et le gouvernement a également construit une école primaire et une clinique médicale locale.

La population indigène du Venezuela constitue moins de deux pour-cent de la population nationale. Les communautés indigènes ont gagné une reconnaissance parlementaire, légale et constitutionnelle substantielle depuis que Chavez est arrivé aux affaires en 1999.

Des antifascistes font déguerpir l’ELD hors de la ville, The Morning Star

octobre 14, 2009

Des antifascistes font déguerpir l’ELD hors de la ville

The Morning Star [quotidien du Communist Party Of Britain, ndt], 11 Ocotbre 2009

Traduit de l’anglais par Marc Harpon pour 26 Juillet 1953

Des voyous d’extrême droite qui prévoyaient une manifestation anti-islamique ont été forcés à reculer samedi, après une contre-manifestation de masse par des antifasictses.

La Ligue de Défense Anglaise [English Defence League, ndt] (EDL), a été submergée par des gens de toute race trois fois plus nombreux et déterminés à défendre le mélange culturel divers de la Grande-Bretagne.

S’Unir contre le Fascisme [Unite Against Fascism, ndt] (UAF) a dit que les 700 cent militants de l’EDL avaient été « forcés à déguerpir de la ville » par 2500 contre-manifestants qui ont occupé la plus grande partie de Picadilly Gardens, détruisant le plan des organisateurs de tenir un rassemblement et d’y chanter l’hymne national.

Le porte-parole de l’UAF pour le Grand Manchester, Mike Gilligan, a salué l’événement comme un « jour très fructueux pour le mouvement antiraciste » contre une marche d’extrême droite, à une échelle jamais vue dans la ville depuis des décennies.

« Le nombre de contre-manifestants était enthousiasmant, représentant un Manchester multiculturel », a dit Gilligan.

« Nos manifestants reflétaient l’énergie, en particulier des jeunes, qui ont montré leur refus des tentatives des racistes pour se rassembler dans le centre-ville de Manchester », a-t-il ajouté.

Les membres de l’EDL, qui est étroitement apparenté à des groupes hooligans tels que Casuales United et à des groupes néofascistes à travers le pays, ont fait des saluts nazis et échangé des insultes avec l’autre camp par-dessus une ligne de policiers anti-émeutes qui a séparé les deux groupes de manifestants.

Ils otn agité des drapeaux proclamant «Faites de la Bretagne un lieu sûr » et « Islamistes extrêmistes : dehors ».

Cinq cent agents de police ont assisté à la scène et la police a fait 48 arrestations dont environ 32 dans les rangs de l’EDL.

Les motifs d’arrestation incluaient la suspicion de troubles à l’ordre public, de violence, de possession d’armes d’attaque et de troubles à l’ordre public avec le racisme comme circonstance aggarvante.

L’UAF a décrit la police comme ayant eu « la main mourde », avec au moins trois antifascites mordus par des chiens policiers.

Des militants ont accusé la police de « protéger les fascistes ».

Un manifestant aurait été poussé dans un van où un paquet de chips avait été introduit dans la ventilation et le chuaffage allumé à fond.

Les liens entre l’EDL et des groupes tels que Casuals United et la Racial Force [Force Raciale, ndt], qui milite pour la suprématie blanche, ont provoqué des appels de la part des militants antifascistes pour une activité accrue dans la lutte pour supprimer ces groupes.

Des milliers d’antifascistes s’organisent en ce moment pour neutraliser des rassemblements d’extrême droite prévus dans les semaines qui viennent par les Ligues de Défense Ecossaise, Galloise et Anglaise, à Swansea, Newport, Leeds et Glasgow.

Des antifascistes prévoient aussi de tenir une manifestation nationale pour permettre au public britannique d’exprimer son opposition à l’extrême droite.

Maître Pertierra dénonce à Mexico l’affaire des 5 antiterroristes cubains injustement en prison aux Etats-Unis

octobre 12, 2009

Mexico, 25 septembre, (RHC)–. Maître José Pertierra, avocat étasunien d’origine cubaine, a dénoncé à Mexico l’affaire des 5 antiterroristes cubains injustement en prison aux Etats-Unis.

Au cours d’une conférence de presse organisée par l’Union des Juristes du Mexique, maître Pertierra a souligné que Luis Posada Carriles, terroriste avoué et les 5 héros cubains sont deux éléments d’une même affaire qui révèlent la non-congruence du système judiciaire étasunien.

Maître Pertierra qui représente les intérêts du Venezuela pour ce qui est la demande d’extradition de Posada Carriles présentée par ce pays auprès des autorités étasuniennes a expliqué que Gerardo Hernandez, Ramon Labañino, Antonio Guerrero, Fernando Gonzalez et René Gonzalez qui se sont rendus aux Etats-Unis dans les années 1990 avaient pour mission la prévention des actes de terrorisme organisés par Posada Carriles, responsable de toute une kyrielle de faits de violence et des crimes contre Cuba.

Il a rappelé que le gouvernement cubain a mis à la disposition du FBI les informations recueillies par les 5 et qu’au lieu de mettre en prison les terroristes les autorités des Etats-Unis ont procédé à l’arrestation des antiterroristes.

« Les gouvernements de la Maison-Blanche, avec des facultés pour décider de ces affaires politiques, se cachent derrière les tribunaux pour protéger Posada Carriles et d’autres terroristes, alors que dans le cas des 5 ils agissent pareil pour les faire condamner même sans preuve » a relevé maître Pertierra.

Il a ajouté que derrière le soi-disant pouvoir des cours, le gouvernement étasunien juge Posada Carriles pour avoir menti aux autorités d’immigration et non pour ses crimes parmi lesquels l’explosion en plein d’un avion de la compagnie aérienne cubaine, en octobre 1976, un acte de terrorisme qui a entraîné dans la mort les 73 personnes à bord.

Devant un groupe nourri de juristes mexicains, maître Pertierra a souligné que l’affaire des 5 Cubains qui se sont infiltrés dans les rangs des organisations contre-révolutionnaires de la Floride et qui ont été condamnés pour « conspiration afin d’espionnage » contre le gouvernement des Etats-Unis est une affaire politique dont la solution passe par la politique et non par les tribunaux.

Il a relevé que le Président Barack Obama a la faculté de prendre une décision à ce sujet. « C’est le moment pour le peuple étasunien et pour la communauté internationale de faire pression » a-t-il conclu.

L’ONU s’inquiète de la présence de milices étrangères au Honduras

octobre 12, 2009

rfi Avec notre envoyé spécial à Tegucigalpa, Patrick John Buffe Les représentants du président déchu Manuel Zelaya et le président de facto Roberto Micheletti tentent de trouver un accord de sortie de crise, à Tegucigalpa tandis qu’à Genève, le groupe de travail des Nations unies sur le recours aux mercenaires a exprimé sa préoccupation sur la présence d’anciens paramilitaires au Honduras. Les experts en droits humains ont exigé des autorités honduriennes qu’elles enquêtent sur cette affaire et prennent les mesures nécessaires pour empêcher à ces paramilitaires d’agir sur le territoire hondurien. Selon des informations recueillies par les Nations unies, de grands propriétaires fonciers auraient recruté comme gardes armés une quarantaine de membres du groupe d’Autodéfenses Unies de Colombie (AUC). Et cela, en prévention des actes de violence susceptibles de se produire après le coup d’Etat du 28 juin dernier entre les partisans du gouvernement putschiste et ceux du président déchu Manuel Zelaya. Selon d’autres informations détenues par ces experts, quelque 120 ex-paramilitaires provenant des Etats voisins du Honduras auraient été conduits dans ce pays afin d’appuyer le coup d’Etat, à l’origine de la grave crise politique qui secoue, depuis trois mois, ce petit pays d’Amérique centrale. Le groupe de travail de l’ONU a donc demandé aux autorités en place de faire toute la lumière sur la présence et les activités de combattants irréguliers en territoire hondurien et d’éviter à l’avenir tout recours à des mercenaires, ce qui est interdit par une convention internationale dont le Honduras est signataire. En réponse à ces accusations, Roberto Micheletti a démenti formellement, ce samedi, la présence sur le sol hondurien de mercenaires ou de paramilitaires engagés pour protéger des biens ou des personnes.